おとといきやがれらびゅりんとす 189
- カテゴリ:日記
- 2025/10/20 17:11:39
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À l'époque de Heian, l'empereur, les impératrices ou les princesses royales comptaient dans leur entourage ou à leur service une société de dames de compagnie haut placées (nyōbō), issues de la noblesse et choisies pour leur instruction et leur goût[2] ; les plus célèbres d'entre elles sont des femmes de lettres et des poétesses réputées jusqu'à nos jours, comme Murasaki Shikibu, Sei Shōnagon, Izumi Shikibu ou Akazome Emon. Le terme nyōbō bungaku désigne parfois la littérature de ces courtisanes instruites vivant recluses au palais à l'époque, et qui renseigne tant sur la vie à la cour que sur le rôle des dames de compagnie et leurs réflexions[3].
Une hiérarchie formelle existait entre elles ; en marge, des dames issues de basses ou moyennes noblesse pouvaient également entrer au service d'une dame plus haut placée. Murasaki Shikibu dénonce dans son Journal le manque d'instruction de ces femmes et Sei Shōnagon souligne qu'elles peuvent paraître frivoles, car de nombreux nobles les côtoient au palais[4],[5]. L'empereur pouvait avoir plusieurs impératrices (de différents rangs), et les dames de compagnie étaient impliquées dans d'éventuelles rivalités[6].